Prévert est un
poète et scénariste français des années 50. Ces sont les années de Lorca et Elvis
Presley. Prévert n’a pas été un poète aristocratique, difficile de comprendre,
mais il a été un poète démocratique, parce que il parlait de la vie
quotidienne, de l’amour ou des villes avec des images familières. Il naquit à
Neuilly-sur-Seine le 4 février 1900 et mourut le 11 avril 1977. Son père l’amené
souvent au théâtre et au cinéma. Il n’aimait beaucoup l’école et la guerre de
1914-18 met fin à sa formation scolaire. En 1920 il part pour le service
militaire. Il réussit à se faire affecter à Istanbul où il fait la connaissance
de Marcel Duhamel, qui sera un de ses meilleures amies. Prévert rentre à Paris
haïssant les militaires et la guerre. Duhamel le loge dans une maison à
Montparnasse, lieu de rencontre pour les jeunes de l’avant-garde mais il rompe
avec eux parce qu’il est indépendant d’esprit. En 1932 il écrit pour le Groupe
Octobre, une troupe de théâtre fascinée par la Révolution Russe et el
communisme. Le cinéma aussi restera une des sus passions. Il a seulement 45 ans
quand il publie son premier livre de poésies, Paroles, où on rencontre tous ses
expériences et sa manière de voir la réalité.
Pendant sa vie et
dans ce livre aussi, ses cibles ont été les guerres, la bourgeoisie, la
religion, l’église et sa complaisance avec l’injustice et il a toujours donné
sa voix aux pauvres et aux opprimés. Par conséquent, ses thèmes principaux dans
le livre son la liberté, l’amour, qui port espérance ou sa même vie,
c'est-à-dire des épisodes de son enfance.
Entre ses
poésies, j’ai aimé la suivante :
Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le cœur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec des craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.
mais il dit oui avec le cœur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec des craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.
C’est une poésie
sur la liberté. Le mauvais élève représente le refus des institutions (menaces
du maître), de la raison (les chiffres
et les mots/ les dates et les noms/ les phrases et les pièges) et de la
connaissance qui ne laisse pas de l’espace à la imagination. Mais cette
situation de soumission ne dure pas longtemps : soudain l’élève commence à
rire et il fait éclater la révolte, sans avoir peur de les menaces du maître.
Le résultat est une réalité nouvelle, sin règles, où tous les couleurs se
mélangent : on marque de cette façon le triomphe de la créativité. C’est
une poème liée au contexte de ces années mais on se peut appliquer aussi
aujourd’hui : je pense que dans le monde de la éducation, il faut créer un
environnent positif où les élèves peuvent développer ses mêmes pensées, ses
rêves, leur individualité et el amour pour la vie.