Pendant la leçon de Philippe la semaine dernière on a parlé du problème de
l’indépendance de l’information en France. En effet, il y a un débat très
important.
Les questions principales sont :
« La démocratie est-elle compatible avec un « business model national
» où les capitaines d'industrie se payent des média ? La presse est-elle une
activité commerciale comme les autres ? Les titres de presse sont-ils des
marques qu'on pourrait s'offrir sans en dégrader derechef l'image et la valeur
? »
Dans internet, j’ai trouvé un sondage lancé l’année dernière par
l’Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique sur la
perception du système médiatique français (http://www.ojim.fr/sondage-independance-et-pluralite-des-journalistes/).
Selon ce sondage : « Les
médias sont considérés comme peu ou pas indépendants (95%), influencés par
leurs propriétaires (88%), les annonceurs (81%) alors que la liberté
d’expression tend à se dégrader en France (85%).
Internet est plébiscité comme
le média le plus indépendant (94%) et respectant le plus la liberté
d’expression (75%). Pour répondre à la crise de la presse écrite il faut
améliorer son contenu (13%) et (que l’éventail idéologique des journalistes
soit davantage pluraliste (82%). »
Cependant, l’année dernière, on a fait des avancements en France dans ce
sujet. En effet, le Parlement français a adopté le projet de loi sur
l’indépendance de l’audiovisuel public, qui rassemble trois sociétés :
France Télévisions, Radio France et France Médias Monde.
Le Conseil supérieur de l’audivisuel (CSA) nommera les présidents pour cinq
ans. En revanche, jusqu’ici, ils étaient nommés par le Président de la
République, qui maintenant peut nommer seulement le président du CSA. Les
autres présidents du CSA seront nommés par le Parlement, donc, ils seront moins
liés à l’exécutif.
Pour la ministre de la culture, qui présente le texte, "c'est une
loi phare, parce que c'est une loi d'indépendance, d'impartialité, de
démocratie. On rétablit un fonctionnement démocratique pour
l'audiovisuel public, qui avait été anormalement capté par un pouvoir de
nomination réservé au président de la République".
La solution a ce problème peut
être celle proposé par l’article suivant (http://www2.univ-paris8.fr/cemti/IMG/pdf/A.Tavernier.pdf
), cet-à-dire diffuser l’information avec des médias « alternatifs »,
« allant des réseaux associatifs au journalisme
citoyen en passant par les médias autonomes tels que les blogs, les journaux de rue ou les radios pirates. »
En effet, contrairement aux médias traditionnels, ces médias « opposent
une logique de circulation de l’information ouverte et participative ».
Sans doute, celui des médias est un secteur encore
en évolution, donc on peut toujours attendre des changements positifs pour
l’indépendance des médias grâce à la technologie.
No comments:
Post a Comment